Pendant que nous dormons, notre corps et notre cerveau traversent plusieurs stades qui vont du coucher à l’éveil. En effet, ce n’est pas une ligne droite, notre sommeil est divisé en différents cycles. Pendant la nuit, il est généralement constitué de 4 à 6 cycles consécutifs. Ceux-ci sont composés de 4 stades principaux : l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal.
De façon générale, un cycle dure environ 90 minutes et suit l’ordre suivant : l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond, le sommeil léger (de nouveau) et le sommeil paradoxal. Toutefois, au cours de notre repos, les cycles ne sont pas tout à fait les mêmes. La première moitié est très riche en sommeil profond alors que la seconde moitié est majoritairement composée de sommeil léger et paradoxal.
L’endormissement
Il s’agit de la première phase que l’on nomme également le stade 1. Comme c’est la phase qui mène au sommeil, il est primordial qu’elle ait lieu dans les meilleures conditions possibles. Celle-ci donne l’impression d’être semi-conscient puisque nos pensées vagabondent. Durant cette phase, la respiration et le rythme cardiaque ralentissent, les muscles se relâchent et les yeux font des mouvements sous les paupières. Comme l’état de somnolence est très léger, nous sommes facilement éveillables et nous pouvons avoir l’impression de tomber ou de sursauter.
Le sommeil léger
Après seulement quelques minutes, nous passons normalement au deuxième stade du cycle. La durée de cette phase est généralement de plus en plus longue et elle représente environ 50% de l’ensemble du sommeil. Pendant celle-ci, même si la somnolence devient plus profonde, nous nous réveillons encore facilement. Le tonus musculaire est encore présent ce qui permet de se retourner ou bouger, mais il n’y a plus de mouvements oculaires.
Le sommeil profond
Représentant le troisième stade du cycle, c’est durant celui-ci que nous dormons le plus profondément. Il est généralement plus présent dans les premiers cycles et compte pour 20 à 25% du temps total de notre nuit. Il est beaucoup moins probable de se réveiller durant ce stade puisque notre cerveau est moins sensible aux stimulations extérieures, telles que le bruit et la lumière. Grâce à ce sommeil profond, notre corps peut récupérer la fatigue physique accumulée puisque l’organisme en profite pour restocker de l’énergie. Durant ce stade, le métabolisme ralentit, la pression artérielle baisse, les muscles sont complètement relâchés, les mouvements oculaires sont absents et le rythme cardiaque diminue.
Le sommeil paradoxal
Le dernier stade d’un cycle est le sommeil paradoxal. Il représente environ 20% du temps global que nous dormons, et c’est durant celui-ci que nous rêvons le plus. À ce stade, le corps est totalement relâché et immobile, mais l’activité cérébrale est élevée et les mouvements oculaires sont rapides. La respiration et le rythme cardiaque peuvent aussi s’accélérer selon le rêve que nous faisons. À l’inverse du stade précédent, sa durée augmente progressivement au courant de la nuit. À la fin de cette phase, l’activité cérébrale ralentit à nouveau et un deuxième cycle débute.
Les personnes souffrant d’apnée du sommeil voient certains de ces stades modifiés ou même inexistants. Effectivement, comme l’apnée du sommeil provoque des éveils cérébraux (moment où l’individu n’est pas nécessairement conscient et entièrement éveillé), certaines personnes n’atteindront jamais les stades “profond” ou “paradoxal”. Toutefois, ces stades sont essentiels pour la récupération du corps et du cerveau, provoquant ainsi de la fatigue et de la somnolence. D’où l’importance de bien dormir!
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